Dans le cadre de sa stratégie de développement à moyen terme, M2i engage d’importants investissements sur son site de Lacq (Pyrénées-Atlantiques), site dédié au développement et à la production de formulations de solutions de biocontrôle. Un projet d’agrandissement est en cours, structuré sur un plan d’investissement échelonné sur trois ans. Cette extension vise à accompagner la montée en puissance des volumes de production nécessaires pour répondre à l’augmentation planifiée de la demande de ses clients notamment avec les lancements en grandes cultures.
Au-delà de son infrastructure nationale, M2i renforce sa présence à l’international.
- En Amérique du Sud, M2i y renforce ses équipes en Argentine et au Chili, en réponse aux besoins spécifiques des cultures viticoles.
- En Afrique, ce sont l’Afrique du Sud et la Zambie qui ont été choisies pour initier la vente de solutions dans les grandes cultures, et notamment en maïs.
- En Asie, le Vietnam constitue une zone d’intérêt pour la mise en œuvre de techniques de confusion sexuelle sur les rizières, méthode qui connaît un essor important dans cette région fortement productrice.

Parallèlement à ces implantations, M2i élargit son champ d’expertise. L’entreprise développe et commercialise désormais des kairomones capables d’attirer des insectes auxiliaires, tel que des coccinelles et des syrphes, dans le but de renforcer la lutte biologique contre les pucerons. Ces attractifs sont destinés à être utilisés dans des vergers, des serres, des cultures de betteraves, des jardins amateurs, mais aussi dans des espaces paysagers tels que les jardins publics, ou la gestion sans produits chimiques est de plus en plus recherchée.
Enfin, dans un registre élargi à la santé animale, M2i poursuit également des travaux innovants en réponse à la problématique croissante des attaques de loups sur les troupeaux d’ovins, caprins et bovins. Une solution de collier dissuasif a été mise au point, reposant sur la diffusion d’odeur territorial du loup, permettant de simuler une occupation du territoire par un autre congénère, limitant donc les attaques. Ce dispositif fait actuellement l’objet d’essais dans plusieurs territoires français et européens, en partenariat avec des éleveurs et des institutions locales.